L’indice de masse corporelle, ou IMC, permet d’évaluer le statut pondéral. Calculé à partir de la taille et du poids, un IMC normal doit se situer entre 18,5 et 25 selon l’OMS. Un IMC en dessous ou au-dessus de ces valeurs peut, dans certains cas, entraîner des risques pour la santé.
Qu’est-ce que l’IMC et comment le calcule-t-on ?
Saviez-vous que l’indice de masse corporelle, plus communément appelée IMC, était le seul indice validé par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour donner une évaluation de la corpulence d’un individu et donc les risques éventuels pour sa santé ?
En effet, l’IMC permet de déterminer si une personne est en situation de maigreur, de surpoids ou encore d’obésité selon ces valeurs :
- IMC < 18,5 : Insuffisance pondérale, ou maigreur
- IMC compris entre 18,5 et 25 : Corpulence normale
- IMC compris entre 25 et 30 : Surpoids
- IMC compris entre 30 et 35 : Obésité modérée
- IMC compris entre 35 et 40 : Obésité sévère
- Plus de 40 : Obésité massive, ou morbide
Le calcul de l’IMC est très simple, et est le même que l’on soit un homme ou une femme :
IMC = poids en kg / taille en m2
Par exemple, pour une femme d’1m80 pesant 65 kg :
Son IMC = 65 / (1,80 x 1,80) = 65 / 3,24 = 20
Son IMC est donc normal.
Pourquoi calculer l’IMC ? Quels sont les avantages de l’indice de masse corporelle ?
Le calcul de l’IMC est l’une des meilleures techniques pour évaluer facilement la surcharge pondérale et l’obésité. Il est de plus un repère facile à comprendre pour le grand public. Chacun peut ainsi sans difficulté comparer son statut pondéral avec celui de la population générale.
Par ailleurs et chez la plupart des gens, l’indice de masse corporelle est en lien avec le taux de gras. Avoir un IMC supérieur à 30 peut donc être un facteur incitatif tout à fait pertinent pour modifier certaines habitudes de vie chez les personnes qui n’avaient pas conscience qu’elles se situaient dans la catégorie « obèse ».
De même chez les personnes à IMC trop bas, qui peuvent, grâce à cette indication, saisir qu’il est temps d’arrêter les restrictions alimentaires qu’elles s’imposaient pour perdre encore plus de poids. L’indice de masse corporelle est d’ailleurs utilisé dans le cadre du diagnostic de l’anorexie.
Quelles sont les limites de l’indice de masse corporelle ?
En ne tenant pas compte de certains paramètres, l’IMC reste un calcul approximatif.
En effet, le calcul de l’IMC ne fait aucun cas de la masse musculaire. Or il faut savoir que la masse musculaire est plus lourde que la masse graisseuse. Ainsi, une personne très sportive et donc très musclée pourra présenter un IMC similaire à une personne en surpoids. Pourtant, leur corpulence, elle, n’aura rien d’identique.
La formule de calcul ne tient pas compte non plus de la répartition de la masse graisseuse. Et cela est pourtant une notion importante puisque l’on sait que la graisse viscérale abdominale est plus néfaste à la santé que celle située au niveau des hanches. Ainsi, compléter l’IMC par le tour de taille permettrait d’avoir une évaluation de l’état des graisses corporelles plus complète et plus fiable. C’est d’ailleurs ce que suggère le « National Institutes of Health ».
Enfin, il ne faut pas oublier que le poids dit « de forme » est avant tout le poids dans lequel on se sent bien, épanoui(e), heureux et bien dans sa peau.